Le deuil de l’animal de compagnie, le traverser avec l’aide des fleurs de Bach

Nos compagnons à quatre pattes sont des amis fidèles, de précieux confidents, et plus que tout, une source inépuisable d’amour inconditionnel à notre égard. Ils arrivent un beau jour dans nos vies pour faire un petit bout de chemin à nos côtés. Nous pouvons avoir l’illusion que nous choisissons cette boule de poils, en réalité ce sont nos frères animaux qui font le choix de venir vivre auprès de nous. Comme nous, ils s’incarnent sur terre pour évoluer sur le plan de leur âme, mais ce sont en parallèle des êtres profondément spirituels, d’une immense sagesse, qui viennent à nous pour nous accompagner dans notre évolution d’humains. Outre cet amour indescriptible qu’ils nous donnent naturellement et spontanément, à travers leur comportement, leur façon de réagir, ils sont là, tels des miroirs de nos âmes, pour nous faire prendre conscience de nos blessures et nous guider dans notre évolution spirituelle. Ils peuvent ainsi se montrer anxieux pour nous refléter nos angoisses, tristes quand nous sommes déprimés, ou bien à l’inverse manifester des comportements indésirables pour nous faire passer le message qu’il y a un malaise et qu’il est temps de réagir et de prendre soin de nous. Tout ceci est fait dans une immense bienveillance et une extrême douceur.

Un jour cependant, nos fidèles compagnons nous quittent pour partir vers d’autres plans de conscience. La mort d’un animal de compagnie est une épreuve extrêmement douloureuse, qu’elle survienne de manière brutale sans que nous nous y soyons préparés, ou à la suite d’une longue maladie. Que nous croyions ou pas à la survie de l’âme, l’absence de cet animal tant aimé est très difficile à surmonter.

La mort d’un animal de compagnie est avant tout un profond et intense traumatisme, que nous ressentons dans notre corps, dans notre coeur et jusque dans notre âme. Pour nous aider à traverser ce passage, les fleurs de Bach sont là pour nous réconforter et apaiser notre souffrance. Je n’aborderai pas ici les étapes du processus du deuil, qui sont identiques, qu’il s’agisse d’un humain ou d’un animal. Elles ont été très bien analysées par la psychologue Elisabeth Kübler-Ross dont je vous laisse découvrir les écrits par ailleurs. Je me contente de rappeler ici ces différentes phases successives que sont le déni, la colère, la culpabilité, la remise en question, le chagrin et l’acceptation. Je m’attacherais ici plus particulièrement aux émotions qui nous traversent lors de la perte de nos compagnons animaux et quelles sont les fleurs de Bach qui sont alors susceptibles de nous aider.

Comme je l’ai précédemment évoqué, le départ d’un animal de compagnie est toujours un choc douloureux, et la fleur Star of Bethlehem, la fleur des bleus de l’âme comme des bleus du corps, viendra toujours nous apporter consolation et apaisement.

Pour certains d’entre nous, cette épreuve peut nous faire plonger dans un état de désespoir absolu au point que nous nous sentons anéantis. Sweet Chestnut, décrite par Edward Bach comme la fleur de la nuit noire de l’âme, peut venir nous aider à sortir de ce gouffre de chagrin sans fond dans lequel nous nous trouvons en nous donnant l’impulsion pour remonter vers la lumière.

Souvent, nous allons ressentir de la culpabilité. Nous allons nous reprocher de ne pas avoir suffisamment pris soin de notre compagnon, de ne pas l’avoir amené plus tôt chez le vétérinaire, de ne pas l’avoir surveillé plus attentivement, etc. Pine nous permettra ici de nous pardonner et de sortir de ces accusations envers nous-mêmes qui nous torturent et nous empêchent au final de faire notre deuil.

Nous pouvons aussi éprouver du ressentiment envers une autre personne que nous rendons responsable du décès de notre animal. Cela peut être l’automobiliste imprudent qui l’a percuté sur la route, ou le vétérinaire qui selon vous n’a pas suffisamment diagnostiqué assez tôt la maladie de votre compagnon ou n’a pas prescrit le bon traitement… Willow pourra nous aider à sortir de cette rancoeur qui nous ronge, de cesser d’en vouloir à autrui, et, une fois déchargés de ces émotions négatives, nous pourrons plus facilement retrouver foi en la vie et continuer d’avancer sur notre chemin.

Parfois, la colère peut nous envahir, et nous serons susceptibles d’avoir des mots blessants vis à vis de celle ou de celui que nous tenons pour responsable de la perte de notre compagnon. A ce moment-là, Holly, viendra nous faire nous reconnecter à l’amour de notre prochain et nous permettra de rouvrir notre cœur.

Nos amies les fleurs constituent ainsi une aide précieuse pour nous accompagner et nous soutenir lorsque nos frères animaux, fidèles compagnons de route, disparaissent. Il est en parallèle essentiel de ne pas rester seul confronté à sa détresse émotionnelle, et il est important de pouvoir trouver une oreille attentive, bienveillante et réconfortante, qu’il s’agisse d’un membre de la famille, d’un ami ou d’un thérapeute. Et je tenais à partager avec vous ce poème amérindien que je trouve magnifique et porteur d’espoir :

« Quand je ne serai plus là, relâchez-moi,

Laissez-moi partir.

J’ai tellement de choses à faire et à voir.

Ne pleurez pas en pensant à moi.

Soyez reconnaissants pour les belles années.

Je vous ai donné mon amour !

Vous ne pouvez que deviner

Le bonheur que vous m’avez apporté.

Je vous remercie pour l’amour que chacun m‘avez démontré.

 Maintenant, il est temps pour moi de voyager seul.

Pendant un court moment vous pouvez avoir de la peine.

La confiance vous apportera réconfort et consolation.

Nous serons séparés pour quelques temps.

 Laissez les souvenirs apaiser votre douleur.

Je ne suis pas loin, et la vie continue…

Si vous avez besoin, appelez-moi et je viendrai,

Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai là.

Et si vous écoutez votre coeur, vous éprouverez clairement

La douceur de l’amour que j’apporterai.

 Et quand il sera temps pour vous de partir,

Je serai là pour vous accueillir.

N’allez pas sur ma tombe pour pleurer !

 Je ne suis pas là,

Je ne dors pas,

Je suis les mille vents qui soufflent,

Je suis le scintillement des cristaux de neige,

Je suis la lumière qui traverse les champs de blé,

Je suis la douce pluie d’automne,

Je suis l’éveil des oiseaux dans le calme du matin,

Je suis l’étoile qui brille dans la nuit.

N’allez pas sur ma tombe pour pleurer,

Je ne suis pas là, je ne suis pas mort. »

Articles récents