De la même manière qu’en santé humaine, le concept de médecine intégrative se développe depuis plusieurs années en santé animale. Les médecines complémentaires telles que l’homéopathie, l’ostéopathie et l’acupuncture sont de plus en plus souvent associées aux traitements allopathiques de nos animaux de compagnie. Dans notre caisse à outils des médecines complémentaires, n’oublions pas les Fleurs de Bach! Car elles aussi permettent de soigner l’animal de manière holistique, c’est à dire sur tous les plans de son être, physique, émotionnel et psychique.

Si on considère les principales causes des maladies chez l’animal, les facteurs émotionnels en constituent une part importante, même si la médecine conventionnelle ne les prend encore pas assez en compte dans son approche de l’animal malade.

Il existe des similitudes entre la thérapie par les Fleurs de Bach et l’homéopathie. Avant de découvrir les propriétés de certaines fleurs après leur macération au soleil dans de l’eau de source, Edward Bach s’était d’ailleurs passionné pour les travaux d’Hahnemann. La prescription de Fleurs de Bach, comme celle de granules homéopathiques, suppose de s’intéresser à l’animal malade et non à sa maladie. En effet, les symptômes présentés par l’animal malade ne sont que l’aboutissement final de dérèglements énergétiques qui se sont produits en amont et souvent bien avant l’apparition des troubles organiques.

L’animal, comme l’homme, est avant tout énergie. En état de bonne santé, il vibre à une certaine fréquence et est ainsi protégé des énergies délétères, ne captant que les énergies qui lui sont favorables. S’il est exposé à des émotions négatives trop intenses ou pendant trop longtemps, sa fréquence vibratoire change et son énergie globale diminue. Les Fleurs de Bach, comme les granules d’homéopathie, sont des remèdes vibratoires, qui, en agissant sur le corps énergétique, permettent de revenir à la fréquence initiale de bonne santé. L’homéopathe Jean Lacombe, directeur du Centre Homéopathique du Québec, a expliqué cette conception de la maladie avec beaucoup de pédagogie dans son livre « Approche de l’univers énergétique de l’homéopathie ».

L’utilisation des Fleurs de Bach, dans l’optique d’une médecine holistique de l’animal, constitue bien évidemment une aide précieuse pour toutes les affections comportementales (phobies, anxiété de séparation, hyperactivité…). Mais, dans la mesure où le physique, l’émotionnel et le psychisme sont en lien étroit, leur action dépasse largement ce cadre et peut s’envisager également lors de troubles physiques, sous réserve de considérer l’animal dans sa globalité et ne pas se contenter de le réduire aux symptômes qu’il manifeste au travers de son corps physique. Ces symptômes ne sont en quelque sorte que des indicateurs d’alerte pour signaler un dérèglement énergétique plus important. C’est ce dérèglement énergétique qui est à l’origine de la maladie, et c’est lui qu’il faut corriger si on veut espérer une guérison durable.