Au fil du temps, le lien entre l’Homme et l’animal de compagnie s’est progressivement intensifié, et ce dernier est de plus en plus fréquemment considéré comme un membre de la famille à part entière.

Avoir un animal de compagnie auprès de soi est source de bienfaits qui ne sont plus à démontrer. Sa présence nous apaise, nous réconforte et diminue ainsi notre niveau de stress. Des études ont mis en évidence que le fait de caresser son chien ou son chat diminue le risque de développer une maladie cardio-vasculaire. En effet, faire un câlin à son animal de compagnie entraîne des répercussions physiologiques positives : on observe une augmentation de la production d’endorphines (molécules produites par le cerveau et ayant des propriétés anxiolytiques, relaxantes et antalgiques) et une diminution de la sécrétion d’adrénaline et de cortisol (hormones liées au stress), ce qui provoque un ralentissement de la fréquence cardiaque et une baisse de la tension artérielle. La présence d’un animal de compagnie diminue également les risques de dépression et favorise l’estime de soi.

L’essor de la zoothérapie ou thérapie assistée par l’animal témoigne des capacités qu’ont les animaux à nous faire du bien.

L’humain interagit avec l’animal au travers du regard, de la voix, du toucher… Mais nous sommes encore nombreux à ne pas avoir conscience que nos compagnons à poils, à plumes et à écailles captent nos émotions et nos pensées en permanence. Il y a quelques années, j’ai découvert le monde merveilleux de la communication animale à travers la lecture des livres de Laila del Monte. Cela a été un grand bouleversement pour moi. J’ai eu ensuite la chance de faire la connaissance de ma consœur Florence-Emmeline Lombardini, vétérinaire pratiquant la communication animale et de faire des stages auprès d’elle. J’ai compris que les animaux, en plus de leur sensibilité et de leur intelligence, sont des êtres d’une grande sagesse. Et ceci a été à l’origine d’une grande prise de conscience, à savoir que nous ne rencontrons pas nos animaux de compagnie par hasard. Ces derniers arrivent dans nos vie pour nous accompagner dans notre évolution en nous témoignant un amour inconditionnel sans faille. Ce sont pour moi de véritables enseignants spirituels.

S’est alors imposée à moi comme une évidence, l’idée que l’animal de compagnie forme avec l’humain, un duo au sein duquel existent un lien très fort et des échanges d’énergie incessants. Ainsi, on ne peut véritablement aider l’animal malade si on ne prend pas également soin de la personne qui partage son existence.

C’est pourquoi, après trente ans de pratique, je m’apprête à raccrocher ma blouse de vétérinaire pour me consacrer à l’accompagnement de l’humain aux côtés de son animal malade. J’ai banni de mon vocabulaire les mots « maître » et « propriétaire » et je parle désormais « d’humain » ou de « gardien » car vous l’aurez compris, à mes yeux, on ne possède pas un animal.

Dans ma future activité de thérapeute, les fleurs de Bach seront pour moi des amies et alliées précieuses de tous les instants, pour le plus grand bien de l’animal et de l’humain.