Traverser la nuit noire de l’âme et renaître à soi-même avec les fleurs de Bach

Qui ne s’est jamais senti désespéré une fois dans sa vie ?

La vie n’est un long fleuve tranquille pour personne, et chacun d’entre nous se trouve confronté à des épreuves douloureuses au cours de son existence. Ce peut être le décès d’un être cher, la fin d’un amour, la perte d’un emploi, la maladie, qu’elle soit physique ou psychologique…

Chacun réagit à ces épreuves en fonction de son histoire familiale, de son éducation, de ses croyances, de ses précédentes expériences. Certains vont se mettre en colère et se révolter, d’autres vont se poser en victimes impuissantes, d’autres encore vont se couper de leurs émotions et être dans le déni de ce qu’ils vivent, et pour d’autres, enfin, la douleur ressentie va être tellement insupportable qu’ils vont s’effondrer et se laisser sombrer dans ce qu’on appelle la nuit noire de l’âme.

Mais qu’est-ce donc au juste que la nuit noire de l’âme ?

Aurélie Aimé, rédactrice au magazine Inexploré, a consacré un article sur ce sujet, et écrit que la nuit noire de l’âme « se caractérise par une perte profonde de sens, sur notre vie et nos croyances; une sorte de « dépression » de l’âme, qui plonge au cœur de nos peurs les plus profondes, et prépare à une véritable transformation intérieure. L’égo se meurt, le « vrai soi » s’éveille… » Parfois, aucune cause identifiée n’explique ce passage dans un état de désespoir extrême.

Une fois qu’on a touché le fond du fond, s’ensuit un cheminement et une prise de conscience qui nous demandent de lâcher-prise et de dépasser les peurs enfouies au plus profond de nous. Aurélie Aimé cite Eckart Tolle : « Les personnes s’éveillent à quelque chose de plus profond qui n’est plus basé sur des concepts dans leur tête : un sentiment plus profond de but ou de connexion avec une vie plus grande qui ne dépend plus des explications, ni rien de conceptuel. » Traverser la nuit noire de l’âme serait ainsi une expérience spirituelle dont le but est de renaître à plus grand que soi.

Les fleurs de Bach peuvent nous accompagner tout au long de ce processus, de manière à adoucir notre souffrance et nous aider à lâcher-prise plus facilement, pour aller vers la lumière et l’harmonie.

Pour soulager les bleus de l’âme et du corps, Star of Bethlehem sera toujours d’un grand secours et nous apportera apaisement et consolation quelle que soit l’épreuve que nous traversons.

Sweet Chesnut est, par ce qu’Edward Bach écrit à son sujet, la fleur par essence de la nuit noire de l’âme : « Quand il semble que l’esprit ou le corps ait atteint l’extrême limite de son endurance et qu’il doive maintenant abandonner. Quand il ne reste plus rien à envisager que la destruction et l’anéantissement. » Cette fleur nous permet d’accepter ce qui est, de faire face et de trouver au plus profond de nous la foi et l’énergie pour dépasser cette situation d’extrême souffrance.

Parfois, il peut nous arriver d’avoir envie de baisser les bras définitivement, quand nous avons subi plusieurs fois de suite des épreuves et qu’alors, la coupe est pleine, nous n’en pouvons plus, nous n’espérons plus… Nous estimons qu’il ne sert désormais plus à rien d’essayer de lutter.

Gorse nous apportera l’énergie pour continuer d’avancer et nous redonnera espoir dans le fait qu’il y a toujours une petite lumière au bout du tunnel et que cela vaut toujours la peine de persévérer.

Quand nous en sommes à un point où nous sommes devenus indifférents à tout, que tout nous est égal, que nous sommes éteints, Wild Rose va nous ramener vers la joie de vivre et nous remettre en mouvement pour goûter à nouveau aux plaisirs de l’existence.

Walnut nous aidera à nous adapter et à avancer sur notre chemin de vie à la rencontre de notre nouveau moi, plus spirituel, plus authentique, et détaché des exigences et des considérations de l’ego.

Comme nous l’avons évoqué plus haut, passer de la nuit noire de l’âme à la lumière et au rayonnement de notre être intérieur nous demande de lâcher nos peurs, et les fleurs Mimulus, Aspen et Rock Rose pourront nous y aider, en fonction des causes de ces peurs et de la façon dont nous les ressentons.

Nous avons ainsi le choix de subir l’épreuve de la nuit noire de l’âme et de nous laisser engloutir par elle, ou de la considérer comme une expérience spirituelle dont, si nous la transmutons, notre âme sortira grandie.