Nos réactions « instinctives » interviennent alors pour nous rassurer, en fonction des individualités et du contexte : au choix …

Fuyons ! Quitter le navire et laisser la peur diriger notre vie et gagner du terrain. Les sensations de peur s’atténuent et nous nous persuadons que nous avons bien fait de fuir. Mais à contrario, nous persuadons la peur de rester et même de se renforcer.

Attaquons ! Devenir agressif pour cacher cette peur, se mettre en colère. Impressionner par son arrogance ou son impertinence et montrer les dents.

Ne bougeons plus ! Vide de pensées, de mouvements, de pouvoir décisionnaire : dois-je attaquer ? ou fuir ?

Ce conflit intérieur, où cette peur est traitée comme un ennemi à éliminer, à fuir, à combattre, est épuisant. La guerre est déclarée, les effets sont destructeurs à long terme sur sa santé, son bien-être. Se priver de ce que nous souhaitons, de ce que nous aimons, de ce que nous avons besoin nous limite fortement. Et nous perdrons le combat…

Si la peur est une émotion désagréable, certes, elle n’est pas nécessairement nuisible : ce sont nos propres réactions qui en font un obstacle dans la recherche de satisfaction à nos besoins. Sans peur, la vie serait triste et monotone…

Et si c’est nous qui l’invitions définitivement sans attendre qu’elle s’invite d’elle-même, en allant à sa rencontre ? Certains le font, et lui courent après « Viens là toi ! », et lorsqu’ils l’attrapent, ils en font leur allié. Et étonnement, elle les parcourt de sensations diverses et variées, à l’issue agréable, de performance et d’euphorie, se sentant plus fort que jamais ! Elle les stimule pour réaliser des défis incroyables et s’adapter à n’importe quelle situation. Le défi, la négociation et la compréhension pour dépasser nos limites et nous faire grandir pourraient-ils être des options à envisager ?

Et si les fleurs de Bach pouvaient nous aider à écouter le message que cette émotion nous transmet ? Car le plus grand danger n’est pas la peur en soi, mais le renoncement de la satisfaction de ses besoins et le mal être qui en découle.